Prévention du harcèlement scolaire

Prévention du harcèlement scolaire : une intervention essentielle auprès des élèves de CM2

En novembre, les CM2 des deux écoles de la commune ont bénéficié d'une intervention de sensibilisation menée par la Gendarmerie nationale, axée sur la prévention du harcèlement scolaire. Cette action s'inscrit dans le cadre du Passeport du civisme et représente la deuxième de l'année scolaire.

Un temps d'échange indispensable avant le collège

Cette initiative s'est déroulée sur le temps scolaire et a concerné les élèves qui s'apprêtent à entrer au collège, une période charnière dans leur scolarité.

Les élèves ont pu échanger avec Pierre, Thibault ou Nicolas de la brigade de gendarmerie de La Roche-sur-Yon. L'école Saint Joseph a commencé le 14 novembre. Ce fut ensuite au tour des 26 élèves de CM2 de l'école Pierre Perret, le lundi 24 novembre. 

Des repères clairs pour reconnaître et agir
L'objectif de cette action était de donner aux élèves des repères clairs pour reconnaître, prévenir et agir face au harcèlement.

Plusieurs questions ont été abordées avec les enfants :

• Qu'est-ce que le harcèlement scolaire ? (physique, verbal, psychologique, cyberharcèlement)
• Qui sont les acteurs ? (victimes, auteurs et l'importance du rôle des spectateurs)
• Quelles conséquences ? (les effets sur les victimes et l'impact)
• Comment réagir et trouver des solutions lorsque l'on est témoin ou victime ?

Focus sur le cyberharcèlement et les sanctions
Les gendarmes ont insisté sur la vigilance à avoir face au cyberharcèlement, souvent plus difficile à gérer en raison de la diffusion plus grande, de l'anonymat, de l'accès permanent à Internet, et du fait que "l'on ne peut pas effacer". Un point d'autant plus pertinent à l'approche de l'entrée au collège et de l'accès accru aux réseaux sociaux.

Enfin, les intervenants ont rappelé les sanctions pénales encourues par les auteurs de harcèlement, insistant sur la gravité des faits. Ils ont notamment évoqué des peines pouvant aller de 3 à 10 ans de prison et des amendes de 45 000 à 75 000 euros, selon les situations, afin de faire prendre conscience aux élèves que tout acte a des répercussions sérieuses.

Cette sensibilisation est indispensable pour accompagner au mieux les futurs collégiens dans leur transition et les armer face aux défis du monde numérique et social.